C’est sous ce titre que notre ami et collaborateur, Gilles Durvaux, a publié un article dans le troisième numéro de la revue « Des usines et des hommes », Revue annuelle de l’asbl Patrimoine Industriel Wallonie-Bruxelles (PIWB).

 En juin 2011, l’asbl PIWB a organisé son Assemblée Générale ordinaire dans les locaux du Musée ‘de la Porte’.  A cette occasion, nous sommes devenus officiellement membre de cette Association qui se bat pour sauvegarder et valoriser le Patrimoine industriel en Wallonie et à Bruxelles.

 Cette année, le volume annuel de leur revue, intitulé « Acier wallon. Un héritage pour l’avenir ? », rassemble une dizaine de contributions qui tournent toutes autour de la sidérurgie.  Tous ces articles allient à la fois la rigueur de l’étude scientifique et l’accessibilité d’une publication de bonne vulgarisation.

 Notons un intéressant survol de l’histoire de la sidérurgie (Philippe Tomsin), utilement complété par les métamorphoses de la sidérurgie (Michel Capron), qui aborde la transformation de la sidérurgie depuis les années 1970 à nos jours.  Viennent ensuite quelques études régionales ou de cas particuliers : Les Forges de Clabecq (Gilles Durvaux), les usines Boël à La Louvière (Thierry Delplancq), la sidérurgie liégeoise au fil de la Meuse (Pascal Lefèbvre).  Le volume aborde ensuite plus particulièrement le patrimoine en traitant d’abord d’un Patrimoine en danger à Charleroi (André et Béatrice Lierneux-Garny), puis des hauts fourneaux de Belval (Antoinette Lorang).  Le dossier se clôture sur la question de la sidérurgie à Bruxelles ? (Guido Vanderulst) et insiste enfin sur la complicité qui a toujours existé entre la photographie et la sidérurgie.  Ce volume de 80 pages, format A4, tout en couleur, est très richement illustré, ce qui en rehausse véritablement la valeur.

 Mais revenons en à l’article que Gilles Durvaux y consacre aux Forges de Clabecq.  L’auteur y brosse un rapide aperçu historique, envisageant d’abord les origines historiques, puis, chronologiquement, l’aventure sidérurgique, les Trente Glorieuses, les années de crises, l’embellie et la fin des Forges.  Il insiste ensuite sur le patrimoine à sauvegarder, en particulier sur l’intérêt de sauver le haut fourneau 2.  La reconversion du site en cours est présentée, de même que les différentes tentatives pour sauvegarder les traces et la mémoire des Forges de Clabecq.  Un place particulière est réservée à un précurseur, Antonio Sestu, grâce auquel les archives de l’entreprise, mais aussi beaucoup d’objets et d’outils ont été sauvés, respectivement avec les Archives du Royaume de Belgique d’une part, et la Fonderie à Bruxelles et le Musée ‘de la Porte’ à Tubize d’autre part.  Gilles Durvaux rappelle enfin le travail effectué par les photographes pour engranger des images de l’usine et sur le rôle joué par notre Musée dans la sauvegarde du Patrimoine immatériel des Forges.

 L’article est suivi d’un bref témoignage écrit, celui de l’histoire sociale des Forges de Clabecq (Gilbert Legasse).

 Pour vous procurer ce beau volume, au prix de 25 €, cliquez sur  l’adresse suivante :

http://www.patrimoineindustriel.be/fr/publications/+des-usines-et-des-hommes

Luc Delporte