Remonter la machine du temps jusqu’à la cokerie de Vilvoorde n’a pas été simple. Pas moins de 3 cokeries jouxtaient les bords du canal maritime de Bruxelles. Celle des Forges est la moins connue, la moins documentée. Pas de cartes postales par exemple de ces installations, alors que ses jumelles du Marly et de la ville de Bruxelles ont été largement immortalisées. Des doutes aussi sur sa localisation exacte. Et puis, là au beau milieu de la ville, derrière un cordon de maisons ouvrières construites par la cokerie, un immense terrain vague témoigne encore un peu de cette époque.

 

Depuis des mois, LMdF enquête sur cette usine oubliée, véritable pièce maîtresse du dispositif industriel mis en place par Clabecq C’est d’abord chez Paul Guigny, dernier Directeur de la cokerie que nous récolterons des informations cruciales sur l’usine. Il était aux premières loges. Ensuite, Simone Baudon tombera presque du ciel dans notre enquête sur les anciens de Vilvoorde. Un article dans un journal local fait mention des noces d’or d’un couple de Vilvoorde. Simone a travaillé pour les forges, à la cokerie. Non seulement nous tenons notre second témoin, mais en plus, nous avons notre première employée officielle des Forges à l’interview.

Les témoignages arrivent mais les documents manquent encore cruellement. Là encore, Simone va faire des miracles. Son fils a photographié la cokerie dans les années 80. Bingo! Nous pouvons enfin commencer à travailler.

Le Musée remercie particulièrement Paul Guigny et Simone Baudon pour ces témoignages cruciaux dans notre projet.