Guy Renaux termine ses études d’ingénieur industriel à l’Ecam fin des années 50. Comme pour beaucoup de ses condisciples, à cette époque une lettre de candidature suffira à intégrer les Forges. Depuis toujours, les minerais crus sont enfournés dans les hauts-fourneaux, entraînant des problèmes récurrents de rendement dus aux fines notamment qui se consument mal. Début des années 60, la technologie des pellets fait son apparition. Une nouvelle usine voit le jour sur les hauteurs de Clabecq. De ce jour, les hauts-fourneaux seront alimentés avec des charges préparées minutieusement à la manière d’une recette de cuisine. Guy Renaux est resté 33 ans à l’agglo. L’endroit le plus repoussant du site tellement la poussière était omniprésente. Gamin, Guy voulait devenir métallo, il le restera toute sa vie ….
Bonjour,
Pouvez-vous nous donner des précisions sur l’origine des minerais et des pellets après la fermeture de l’agglo en 1992? Merci
Bonjour Xavier et merci pour votre question :
Nous avons interrogé Mr Renaux sur le sujet. Etant donné qu’il a pris sa pension à la fermeture de l’agglo, il n’a pas suivi le dossier et ne peut donner que quelques indications sur les origines probablement canadiennes ou brésiliennes du minerai. C’est à cette époque que les exploitations minières commencent à livrer des produits enrichis aux industriels du métal. La valorisation se fait dans des agglomérations gigantesques qui sont construites au pied des mines. Le coût du tranasport étant le même que pour du minerai cru, les industriels délaissent leurs installations pour acheter la matière première des haut-fourneaux à l’extérieur. Clabecq a déjà renoncé à sa cokerie, elle renonce à son agglo. La grande sidérurgie intégrée a vécu!
Nous recherchons les responsables des achats qui ont suivi ces dossiers après la fermeture de l’agglo. Nous devrions en apprendre plus dans les mois qui viennent.