Le Musée possède plusieurs anciens catalogues des productions des Forges de Clabecq.
Ce catalogue permet de se rendre compte à quel point la production était encore diversifiées au milieu du XXe siècle. Ce document n’est pas daté, mais il doit être antérieur à 1956, date de la construction du Haut Fourneau 5, qui n’y est pas encore mentionné.
Des échantillons de la plupart des produits repris dans ce catalogue sont présentés dans les vitrines du Musée.
Remarques à propos de ce catalogue
L’objectif de ce site web est de rassembler le plus d’informations possible sur les Forges de Clabecq, mais aussi de veiller à ce que les informations qui sont proposées soient exactes. C’est la raison pour laquelle, ne pouvant pas tout savoir nous-même, nous sollicitons votre avis et vos réactions. C’est au nom de ce principe d’exactitude que je me permettrai une remarque d’ordre historique à propos des indications données par ce catalogue.
En effet, cette petite brochure s’ouvre sur une reproduction du timbre fiscal de 1752 (et non du sceau officiel comme indiqué) qui fugure sur l’octroi de l’impératrice Marie-Thérèse. Le commentaire qui accompagne cette reproduction doit impérativement être corrigé. Cet octroi n’autorise en rien « le maintien en activité des Forges actionnées par un moulin à eau », mais donne simplement l’autorisation au seigneur de Clabecq de se reconstruire un moulin à eau pour moudre le grain sur la Sennette. Rappelons que ce n’est qu’en 1781 qu’un moulin à battre le fer sera adjoint au moulin à moudre le grain construit en 1752 et qu’alors seulement naissent les Forges. Il y a sans doute, dans le catalogue présenté ici, confusion avec un autre document qui, celui-ci, autorise effectivement le maintien en activité de la Forge, mais ce document date de 1786 et certainement pas de 1752.
On corrigera donc, de la même manière, le début de l’introduction historique donnée, quelques pages plus loin, sous le titre « Le passé qui a forgé le présent … » Cette introduction évoque également un plan des installations de 1830, plan que nous n’avons malheureusement pas retrouvé. D’après ce plan, les installations se composaient d’un fourneau, de marteaux dits « makas », d’un petit laminoir à tôles et d’une brasserie ». La mention d’une « brasserie » doit vraisemblablement être une erreur de lecture du plan. Il est bien plus probable qu’il faille en fait lire « masserie ». Cette dernière se retrouve d’ailleurs sur les plans ultérieurs.
Résumons donc la chronologie des débuts des Forges de Clabecq :
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1752 octroi de l’impératrice Marie-Thérèse autorisant la construction d’un moulin à moudre le grain sur la Sennette
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1781 naissance des Forges de Clabecq par l’adjonction d’un moulin à battre le fer au moulin à moudre le grain
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1786 autorisation donnée au Maître des Forges de maintenir l’activité du moulin à battre le fer
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