• Un Centre de Documentation au Musée

Le Musée ‘de la Porte’, Musée d’Archéologie, d’Art et d’Histoire de Tubize et sa région, dispose d’un Centre de Documentation spécialisé.  Il s’agit de la bibliothèque scientifique du Musée rendue accessible au public (étudiants, chercheurs, ou simples curieux) depuis la rénovation du bâtiment et l’aménagement d’une salle pour accueillir les lecteurs.   Nous y avons rassemblé des ouvrages et des dossiers documentaires relatifs aux différents domaines dans lesquels notre Musée est actif.  On y trouvera donc notamment des ouvrages et des documents relatifs à l’industrialisation de la région et aux Forges de Clabecq.  Si certains ouvrages ont été achetés par le Musée, la plupart des documents que nous possédons proviennent de dons de particuliers (collectionneurs, anciens des Forges, Tubiziens, …) qui ont eu la bonne idée de les déposer au Musée ou de nous permettre d’en faire de bonnes copies.   Tous ces ouvrages peuvent donc être consultés sur place.  

Certains de ces ouvrages nous ont été offerts par de généreux donateurs suite à l’appel lancé dans le cadre de notre opération sur « la mémoire des Forges de Clabecq » ou sur ce site.  Qu’ils trouvent ici l’expression de toute notre gratitude.   

  • Apperçu de nos collections

En attendant que le fichier informatisé de notre Centre de Documentation soit accessible par Internet, nous présentons un petit apperçu de nos collections sur les Forges.  Nous espérons bien le compléter progressivement.

 

Inauguration de la statue élevée à Clabecq à Monsieur Josse Goffin le 30 septembre 1888 par ses ouvriers et ses employés, Bruxelles, 1889

Le Musée à la chance de posséder ce très précieux document original d’une quinzaine de pages.  Il reprend les textes de tous les discours prononcés à l’occasion de l’inauguration de la statue de Josse Goffin sur la Grand Place de Clabecq.  Cette brochure édite le compte-rendu de la journée paru dans le journal l’Indépendance belge, qui reprend la retranscription des discours de Mr Simon, Directeur des Forges, de Mr Louais Gabriel, Bourgmestre de Clabecq, et de Mr Josse Goffin au nom de la famille. 

  

 

 

 

 Numéro Spécial Forges de Clabecq, dans Usines et Industries, n° 8-9, février-mars 1965

En 1965, la revue Usines et Industries publiait un numéros spécial sur les Forges.  Le Musée en possède une photocopie, malheureusement de fort mauvaise qualité.  Toutefois, cet article, dont l’auteur n’est pas mentionné, est remarquablement bien documenté.  Au sommaire, on trouve un historique de la société, des indications sur l’implantation géographique des Forges, le programme de fabrication, une description de la division « Fours à coke » de Vilvoorde, de la préparation et de l’agglomération des minerais, des hauts fourneaux, des aciéries et des laminoirs de Clabecq, de la tréfilerie, de la nouvelle usine d’Ittre, de l’implantation des nouvelles usines, des centrales électriques, de la centrale d’oxygène, de l’aciérie LD, des nouvelles installation de laminage et des laboratoirs. 

Le Musée serait ravi s’il pouvait obtenir, en prêt pour le scanner, un exemplaire de cette revue, afin de remplacer la photocopie actuelle. 

 

La Direction et tout le personnel des Forges de Clabecq vous souhaitent la bienvennue, s.l. [Tubize], s.d.[années 1960]

Cette petite brochure, éditée par les Forges de Clabecq et comportant une soixantaine de pages, était distribuée au personnel de l’usine lors de leur engagement.  Outre un petit historique, on y retrouve un plan simplifié des Forges avec l’identification des différents bâtiments et services, une description des équipements industriels (fours à coke, hauts fourneaux, aciérie Thomas, aciérie électrique, laminoirs, tréfilerie), des services auxiliaires (service électrique, service traction, service entretien), et des informations précieuses sur les contrats de travail qui occupent une bonne moitié de la brochure.  Le tout est richement illustré.  – Don de Mr Jacques Debacker.

 

Les Forges de Clabecq, Extrait de « Usines et Industries, n° 33-34, s.l. [Tubize], 1973

La revue « Usines et Industries » avait publié en 1965 un articles très fouillé sur les Forges de Clabecq.  Les Forges de Clabecq en ont tiré en 1973 un résumé de 24 pages, richement illustré.  Comme pour l’article original, sont successivement envisagés l’historique et l’implantation géographique de la société, le programme de fabrication, la division « Four à coke de Vilvoorde », la préparation et agglomération des minerais, les hauts fourneaux, les laminoirs de Clabecq, la tréfilerie, l’Aciérie LD, et les laminoirs d’Ittre.  – Ce document a été prêté au Musée par un ancien des Forges pour être scanné. 

 

 

 

 

M. DANAU  et J.-L. VAN BELLE, Clabecq en cartes postales anciennes, Zaltbommel (Pays-Bas), 1974.

Ce petit volume présente une quarantaine de cartes postales anciennes de Clabecq.  La part belle est faite aux Forges de Clabecq, entreprise emblématique de la localité.  On y trouvera notamment des vues de la Sennette le long des Forges, des différents bâtiments de l’usine, du Canal Bruxelles-Charleroi, de la statue Josse Goffin sur la Place, de la gare avec les Forges, de l’Hôtel des Aciéries, de la « Cantine », du château de Clabecq dit Château des Italiens, des demeures des directeurs des Forges, … Chaque vue est brièvement commentée.

 

L. LAUWERS, Histoire de la Commune de Clabecq et de sa seigneurie, s.l. [Clabecq] n.d.

Instituteur à Clabecq, L. Lauwers a consacré ses loisirs à étudier l’histoire de son village.  Si une grande part de cette petit plaquette de 34 pages est tirée de Tarlier & Wauters, on y trouve des indications intéressantes sur la fin du XIXe siècle et le siècle suivant.  Quelques pages sont consacrées aux Forges de Clabecq.

 

 

 

 

 

 

 

La direction et le personnel des Forges de Clabecq vous souhaitent la bienvenue, s.l. [Tubize], 1976

Voici une seconde brochure distribuée en interne aux Forges de Clabecq personnel lors de son engagement.  Elle est moins volumineuse que celles des années 1960 puisqu’elle ne contient que 32 pages.  Elle se focalise également sur le volet « contrat de travail » et ne présente plus l’entreprise, comme la brochure précédente.   – Don de Mr Jacques Debacker.

 

 

 

Forges de Clabecq, s.l. [Tubize], s.d.[ca 1979].

Cette petite brochure a été éditée par les Forges de Clabecq à la fin des années 1970 (les derniers chiffres fournis le sont pour 1978).  Elle contient des illustrations photographiques de l’usine.  S’y trouve abordé, un petit historique de l’entreprise; des indications sur son implantation géographique, la description des hauts fourneaux, de la pelletisation, de l’aciérie avec ses différentes composantes.  – Don de Mr Willy Dechief.

 

 

 

 

 

Jean-Louis VAN BELLE, Le 8 novembre 1781 naissaient les Forges de Clabecq, Louvain-la-Neuve, 1982.

Cette petite plaquette d’une quarantaine de pages, richement illustrée, a marqué l’historiographie des Forges.  C’est en effet J.-L. Van Belle qui a exhumé des archives notariales l’acte de fondation des Forges de Clabecq.  L’auteur reproduit in-extenso cet acte de 1781 et le commente.  Sont successivement abordés, les signataires de l’acte, l’emplacement des Forges, la description du Moulin à battre le fer, et les conditions de location du terrain où il fut implanté.

 

 

 

 

 

 

La S.A. des Forges de Clabecq au service de la qualité, s.l. [Tub ize], 1982.

Brochure officielle éditée par les Forges de Clabecq qui donne un petit historique de la société, évoque son implantation géographique et ses approvisionnements, puis décrit de manière très complète les appareils de production.  Sont passés en revue, les hauts fourneaux (1, 2, 4, 6), la pelletisation; l’aciérie avec les convertisseurs, les chaudières de récupération, le dépoussièrage des fumées, la sous-station de traitement de l’acier en poche, les coulées continues; les laminoirs; les installations de recuit et de normalisation; le grenaillage-peinture; les services techniques annexes, le service électrique, la tréfilerie, les laboraboires de contrôle et de qualité, le service traction, l’informatique.  Le tout est illustré de photographies et de schémas techniques. 

 

 

 

La S.A. Forges de Clabecq. Au service de la qualité, juin, 1984.

Présentation officielle par les Forges de Clabecq de leurs installations.  Cette plaquette de 56 pages, richement illustrée de photographies N&B et de schémas techniques, décrit les hauts fourneaux, l’aciérie, les laminoirs à chaud, le service entretien, le service électrique, la centrale thermique, le service traction, les laboratoires et le service informatique.  On y retrouve des schémas clairs et précis pour les installations de pelletisation, le haut fourneau 6, l’aciérie, les laminoirs, la centrale thermique (chaudière sur convertisseur, circuit vapeur produite à l’aciérie LD). 

 

 

 

 

 

 Les Forges de Clabecq : première aciérie au monde à recevoir le certificat du Bureau Véritas, dans Bulletin techinique du Bureau Véritas, vol. 69, n° 9-10, sept.-oct. 1987, pp. 272-275

Le Bureau Véritas est un organisme de contrôle et de certification bien connu.  Ce qui l’est moins, c’est que l’aciérie de Clabecq est la première au monde à avoir vu sa gestion de qualité certifiée par cet organisme.  L’article paru dans le Bulletin technique de l’organisme certifieur retrace cet événement.  Des photographies des Forges de Clabecq illustrent cet article.  – L’original nous a été prêté par un ancien des Forges par l’intermédiaire de Mr Claude Brohée pour que nous puissions en faire une copie. 

 

 

 

 

Magali ROSENOER-KUMMER, Des bas fourneaux aux Forges de Clabecq, Tubize, 1987.

 Gros dossier pédagogique préparé par une ancienne animatrice du Musée ‘de la Porte’.  Il s’agit d’une utile compilation d’informations et de documents sur le travail du fer et les Forges de Clabecq.  L’auteur y envisage successivement l’origine du travail du fer, le procédé direct de fabrication du fer, les industries de transformation, les matières premières, le fonctionnement d’un haut fourneau, la métallurgie wallonne à la veille de la Révolution industrielle, la Révolution industrielle en Belgique, l’avènement de l’acier (1850-1870), quelques techniques de la métallurgie, la dépression économique des années 1874-1886, la métallurgie wallonne durant la première guerre mondiale et la crise des années 1930, les Forges de Clabecq et leur histoire, et des extraits de différentes publications sur la situation économique des années 1980 et la reconversion de l’Ouest du Brabant wallon.  De nombreux dessins ou graphiques illustrent ce dossier. 

 

Forges de Clabecq. Mémoires, s.l., 1988.

Cette très belle brochure, publiée en 1988 pour le centenaire de la S.A. des Forges de Clabecq, propose une cinquantaine d’illustrations des Forges.  On y retrouve des cartes postales anciennes et des photographies originales dont les plus anciennes, évoquant le dur labeur des ouvriers, remontent vraisemblablement au tournant des XIXe et XXe siècles.  Quelques repères chronologiques, de la plume de Bernard Dessy en personne, accompagnent les images.  Les documents publiés proviennent directement des Forges ou de la collection privée de Joseph Descuyffeleer. 

 

Forges de Clabecq ou l’art de battre le fer, s.d. [Tubize], s.d. [1988].

 Ce dépliant de 4 pages A4, édité par les Forges de Clabecq, présente un bref apperçu chronologique de l’histoire des Forges depuis 1752 à 1988.  Ce document est bilingue français – néerlandais.  –  Don de Mr Jacques Debacker. 

 

 

 

 

 

 

 

 Bernard BAY, Entreprises et travailleurs de Wallonie, s.l., 1988.

Bernard Bay est un photographe qui a voulu fixer en image des travailleurs des différents secteurs de l’industrie wallonne.  Les photographies sont réparties par branches de l’industrie (la terre – la pierre – sidérurgie – Fabrications métalliques – la fibre – le verre) et introduites par un texte du à la plume d’un spécialiste.  Les Forges de Clabecq sont brièvement traitées dans la partie consacrée à  la sidérurgie. 

 

 

 

 

 

Les Sidérurgistes, Charleroi, 1989. (Archives de Wallonie).

Ce magnifique ouvrage sur les ouvriers de la sidérurgie mélange photographies anciennes, photographies modernes et textes scientifiques sur la sidérurgie et les hommes qui travaillent dans ce secteur de l’industrie.  Les Forges de Clabecq sont présentées au moyen de magnifiques photographies de Bernard Bay et de Giancarlo Roméo.  On lira avec intérêt les articles de Michel Capron sur la situation de la sidérurgie dans les années 1980 et de René Leboutte sur l’histoire des sidérurgistes. 

 

 

 

 [Jacques DEBACKER], Forges de Clabecq – Vilvoorde, s.l., s.d.[1996].

On oublie souvent que les Forges de Clabecq possédaient une cokerie à Vilvoorde.  Cette brochure, réalisée en interne aux Forges de Clabecq, nous en dresse un bon apperçu historique et édite des documents précieux.  On y trouvera ainsi, la demande d’autorisation d’exploiter remontant à 1912, l’autorisation accordée en 1913, une description d proccessus de fabrication du coke, des photographies anciennes, …  Ce document se termine par une étude environnementale du site désaffecté depuis 1986 et des proposition de réaffectation du site.   – Don de Mr Jacques Debacker. 

 

 

 

 

Michel CAPRON, Les Forges de Clabecq.  Chronique d’une survie fragile (1992-1996), dans Courrier Hebdomadaire du CRISP, 1996, n° 1529-1530.

Michel Capron est un spécialiste de la sidérurgie dont il scrute les soubressauts depuis des années.  Il analyse ici la situation des Forges de Clabecq lors des 5 dernières années de leur existence.  Après avoir rappelé les principaux événement de 1973 à 1991, il aborde successivement la première alerte de 1992, la stabilisation précaire de 1993-1994, la crise de l’année 1995, pour ensuite aborder 1996, l’année mouvementée et parler d’une survie très précaire. 

 

 

 

Gilles MARTIN, Ceux de Clabecq, Bruxelles, 1997.

Ce livre, très richement illustré, donne une vision proche de celle du PTB sur les événements de Clabecq. 

Quatrième de couverture : « Fin décembre 1996, le couperet tombe : les Forges de Clabecq sont en faillite.  1803 sidérurgistes sont sur le carreau, dans une région déjà durement frappée par le chômage.  Depuis des années, les travailleurs de Clabecq et leurs délégués sont de toutes les luttes.  Ils ont non seulement combattu les plans de restructuration de leur propre entreprise, ils ont aussi apporté leur soutien à d’innombrables usines en lutte.  Ils se sont trouvés aux côtés des enseignants tout au long de la longue grève du printemps 1996.  Ils ont fait des Forges la première « Entreprise sans racisme » du pays.  A la nouvelle de la faillite, la délégation a riposté en organisant le 2 février 1997 une Marche pour l’emploi.  Pas pour Clabecq.  Pour tous les travailleurs et les chômeurs de Belgique.  Et avant tout pour les enfants, pour l’avenir de ceux que « la classe ouvrière a sortis des mines ».  70.000 personnes ont répondu à l’appel.  Du jamais vu.  Depuis, des milliers de travailleurs regardent du côté de « ceux de Clabecq ».  Roberto D’Orazio est devenu l’homme le plus populaire de la classe ouvrière.  Quel est leur secret ?  Comment ont-ils forgé cette unité combative qui les caractérise ?  Réponses de Roberto, Fernand, Silvio, Lorenzo, Salvatore et des dizaines d’autres dans ce livre. »

 

Alain ZENNER, La saga de Clabecq du naufrage au sauvetage, Bruxelles, 1998

L’affrontement entre Roberto D’Orazio, leader syndical, et Alain Zenner, curateur des Forges, a fait la « Une » de tous les joureaux.  Ce livre présente le point de vue d’un des acteurs de ce drame. 

Quatrième de couverture : « Le 19 décembre 1996, les Forges de Clabecq déposent leur bilan.  Pour plus de 2000 familles et pour une région déjà sinistrée, c’est le naufrage.  Le tribunal de commerce de Nivelles prononce la faillite et désigne un collège de quatre curateurs.  Alain Zenner, sont président, est chargé de relancer l’entreprise.  Face à lui, Roberto D’Orazio, le leader de la délégation syndicale, se pose en héros du combat ouvrier contre la fermeture des usines.  Celui que d’aucuns dénomment le pape rouge rassemble 70.000 personnes à la marche multicolore du 2 février 1997 à Tubize.  Quelques jours plus tard, une ratonnade contre les curateurs révèle le vrai visage de l’idole.  Au fil des événements, son objectifs et ses méthodes apparaissent de plus en plus clairement.  Quitte à sacrifier le sort de 1800 travailleurs, il veut déstabiliser la société bourgeoise et révolutionner le système économique.  tous les moyens lui sont bons pour parvenir à ses fins.  Pendant plus de six mois, deux hommes, deux mondes, deux conceptions vont s’affronter dans un tourbillon médiatique à la hauteur d’une catastrophe industrielle sans précédent en Belgique.  La saga de Clabecq est le récit au quotidien de leur confrontation et du déminage d’un dossier extraordinairement complexe où la Belgique politique, judiciaire, économique et syndicale a dû conjuguer ses efforts pour aboutir au sauvetage des Forges. »  – Don de Mr Jacques Debacker. 

Sarah & Christophe BERTI, Le Château des Italiens, s.l., 2000. 

Cet ouvrage, très richement illustré, évoque une page bien particulière de l’histoire des Forges, celle de l’arrivée de 32 familles italiennes fuyant la misère de leur pays d’origine et répondant à l’appel des Forges de Clabecq en quête de main-d’oeuvre.  Ces familles seront logée par les Forges au Château de Clabecq, ancienne demeure des seigneurs du lieu.  Dans la première partie de l’ouvrage consacré aux Forges (la seconde partie est consacrée plus largement aux Italiens en Belgique), l’ouvrage envisage successivement le Château de Clabecq, le voyage et l’arrivée de ces immigrants, les trente-deux familles d’italiens qui séjournèrent au château, les enfants du château, la vie après le château, l’association des Amis du Château, et se clôture sur une émouvant Album où d’innombrables photographies sont commentées. 

 

 

 

 

Tubize, hier & aujourd’hui, [Tubize], 2003.

Ce beau livre d’images est organisé autour de la collection de carte postales anciennes de Guy Leclercq et des photographies actuelles de Joseph Bierrewaerts.  Il présente, pour les 4 villages de l’entité (Clabecq, Oisquercq, Saintes et Tubize) une sélection de cartes postales anciennes avec, en regard, une photographie actuelle  du même lieu prise avec le même angle de vue.  Le tout est accompagné d’un petit commentaire historique.  Les Forges de Clabecq bénéficie d’un traitement de faveur parmi tous les thèmes abordés par l’ouvrage. 

 

 

 

 

 

Madeleine JACQUEMIN, Les Sociétés des Forges de Clabecq, dans Annales du Cercle d’Histoire Enghien-Brabant, t. 4, 2003, pp. 133-172.

Spécialiste de l’histoire des Forges de Clabecq (M. Jacquemin prépare une thèse de doctorat sur le sujet), l’auteur nous livre ici un article majeur sur l’histoire des Forges de Clabecq en envisageant les différentes Sociétés ou Associations de Maîtres des Forges que connu l’usine de Clabecq de 1781 à la faillite de 1996.  Après avoir évoqué le moulin à moudre le grain construit en 1752, elle envisage la construction du moulin à battre le fer et son premier propriétaire, puis les différentes associations de propriétaires, pour finir avec la 7e société, la S.A. Forges de Clabecq, fondée en 1888.  Avec l’ouvrage de Jean-Louis Van Belle (Le 8 novembre 1781 naissaient les Forges de Clabecq), cet article est fondamental pour qui veut comprendre le premier siècle de l’histoire des Forges et s’y retrouver dans les différents propriétaires successifs de l’usine (Pierre Marc Van Esschen, la famille Besme, Nicolas Joseph Warocqué, la famille Goffin). 

 

 

Passeurs de mémoire. Reflets d’une mémoire ouvrière de l’Ouest du Brabant wallon, Court-Saint-Etienne, 2006. 

Ce livre a été publié dans le cadre d’un projet porté par le CCBW et le CCT, auquel le Musée ‘de la Porte’ avait d’ailleurs contribué, et que nous pouvons considérer comme le grand frère de notre projet. 

Quatrième de couverture : « Garder la trace du travail, de ses peines et de ses récompenses à travers la parole de ceux qui l’ont vécu est l’objectif de « Passeurs de mémoire.  Reflets d’une mémoire ouvrière de l’Ouest du Brabant wallon ».  Trente-huit ouvriers, travailleurs et anciens travailleurs des Forges de Clabecq, de Fabelta, des Carrières de Quenast et des Papeteries de Virginal se sont prêtés au jeu de l’interview.  Sincère, touchant, parfois amusant, le récit de ces femmes et de ces hommes, qui ont fabriqué de leurs mains l’histoire de l’Ouest du Brabant wallon, s’accompagne de nombreux dessins à l’encre de chine, dessins d’enfants et photos qui illuminent le parcours du lecteur.  Inscrit dans le virage que connaît une région en plein redéploiement, cet ouvrage porte un regard intime, vrai et plein d’avenir. » 

 

Passeurs de mémoire. Reflets d’une mémoire ouvrière de l’Ouest du Brabant wallon, DVD réalisé par Patrick MONJOIE, Bigoudaire asbl, Court-Saint-Etienne, 2006. 

Ce DVD accompagne l’ouvrage.  Il permet de découvrir vingt-trois témoignages qui replacent le travailleur au centre de son entreprise.  L’ensemble de ces interviews volontairement uniques, partielles, et subjectives lèvent le voile sur la vie au sein des Carrières de Quenast, des Forges de Clabecq et des Papeteries de Virginal.  Ce support est intimement lié au livre qu’il accompagne et se découvre en regard de l’ouvrage. 

 

 

 

 

Catalogue de l’exposition Passeurs de Mémoire. Reflets d’une mémoire ouvrière de l’Ouest du Brabant wallon, Court-Saint-Etienne, 2006.

Une exposition consacrées aux Forges de Clabecq, aux Carrières de Quenast et aux Verreries de Fauquez, marquait la parution de l’ouvrage et du DVD « Passeurs de Mémoire ».  Ce catalogue présente notamment de magnifiques  photographies d’Antonio Sestu, ancien travailleur des Forges et photographe à ses heures. 

 

 

 

 

Yves VANDER CRUYSEN, Un siècle d’histoires en Brabant wallon, Bruxelles, 2007.

Dans cet ouvrage grand public, Yves Vander Cruyse, ancien journaliste, reconstitue quelques pans de la vie quotidienne des Brabançons wallons durant le XXe siècle au travers de petites histoires.  L’histoire industrielle de Tubize y trouve sa place.  L’auteur consacre notamment un article sur « la faillite de Fabelta » (pp. 161-166) et un autre sur « la faillite des Forges de Clabecq » (pp. 199-203).